20
May
2020
|
14:35
Europe/Amsterdam

Care Never Stops : solidarité avec le Samusocial de Paris

Summary

Aider et porter secours aux personnes, c’est l’ADN d’Europ Assistance. La récente pandémie a mis notre savoir-faire à l’épreuve, mais elle nous a aussi offert de nouvelles opportunités de prendre soin de celles et ceux qui en ont besoin. Benjamin Ostrowka (Directeur de la BU B2C et Directeur General d’Europ Assistance La Téléassistance) et Émilia Robakowski (Directeur General Adjoint aux Opération to Directeur des Opérations) partagent les aspects positifs - et parfois inattendus – de ce mouvement de solidarité qui a animé nos collaborateurs pour venir en aide à des familles à travers Paris.

Benjamin, comment avons-nous fait équipe avec le Samusocial et comment tout cela a-t-il commencé ?

Tout a commencé par un appel au Ministère des Solidarités et de la Santé, au début de la pandémie. Nous leur avons fait savoir que nous voulions les aider et nous leur avons demandé comment Europ Assistance pouvait mettre à profit son savoir-faire et ses ressources. Ils nous ont mis en contact avec le Samusocial de Paris, une association dédiée à l'aide aux sans-abris. Ils avaient besoin d'aide. Ils avaient des familles réparties en Ile de France et nous ont demandé de leur donner un coup de main pour aider ces personnes en situation de précarité. Nous effectuons ce que nous appelons le "premier filtre", en appelant chaque famille pour identifier les besoins urgents, notamment en matière de nourriture, d’informations sur leur santé, de présence de symptômes potentiels du Covid-19, etc.

Émilia, comment Generali Concierge Services est-il intervenu ?

Benjamin nous a contacté et nous nous sommes impliqués aussitôt. Nous avions dix employés bénévoles qui étaient heureux d'avoir la possibilité de donner de leur temps et d’aider. Ces familles vivent dans des situations très difficiles, ce sont souvent des mères célibataires avec des enfants qui n'ont nulle part où loger à cause du confinement. Chaque jour, nous nous répartissons les dossiers des familles avec l'équipe de Benjamin, puis nous commençons à les appeler. Le Samusocial fournit un script à suivre pour ces appels afin que nous sachions quelles informations récolter. Chaque jour, nos concierges identifient dix ou quinze situations d'urgence que nous signalons immédiatement au Samusocial afin qu'il puisse les résoudre. Par exemple, la livraison de nourriture à une famille avec un jeune bébé qui n'a pas assez à manger, ou le portage de médicaments à des personnes malades. En cas de symptômes suspects qui pourraient indiquer une contamination par le Covid-19, ils font appel aux équipes spéciales de l'ARS France pour gérer la situation.

Benjamin, combien de personnes cela implique-t ’il ?

Nous avons entre quinze et vingt employés bénévoles impliqués. Au total, le Samusocial couvre environ quinze mille foyers en région parisienne, et ils nous ont demandé de les aider pour un tiers d'entre eux. Nous nous sommes immédiatement organisés afin d’être formés par le Samusocial de Paris et ainsi lancer l'opération. Nous avons déjà aidé plus de mille familles et nous sommes prêts à continuer tant que cela sera opérationnellement possible.

Émilia, quel est le retour d’expérience des collaborateurs sur cette opération ?

La réponse a été extrêmement positive. Les gens me disent combien ils sont reconnaissants qu'Europ Assistance leur ait permis de participer à une telle initiative. Mais ce n'est pas toujours facile. Une personne de mon équipe a décidé d’arrêter parce que c'est un défi émotionnellement difficile. Il faut se rappeler que ce sont des familles très pauvres, qui vivent de vraies situations d’urgence. Néanmoins, la plupart des retours ont été plutôt positifs. Un de mes concierges m'a raconté qu'il avait appelé une famille qui ne savait même pas qu'il y avait une place prévue pour eux dans un hôtel. Ils vivaient dans la rue avec leurs enfants. Il m'a décrit à quel point c'était merveilleux de pouvoir les aider. Cela apporte beaucoup de valeur à notre travail quotidien. Cela nous rend plus humbles et plus empathiques. Cette expérience nous fait prendre conscience qu'aider les autres dans les situations d'urgence est ce que nous faisons de mieux.